logo dark logo light logo
  • PROJETS
    • CONSTRUITS
    • ESQUISSES
    • ETUDES
  • MOBILIER
  • ATELIER
  • CONTACT
  • EN
mobile logo
  • PROJETS

    • CONSTRUITS
    • ESQUISSES
    • ETUDES
  • MOBILIER
  • ATELIER
  • CONTACT
  • EN

Palissade | Résidence du Lac

Palissade | Résidence du Lac

Type

Chalet

Intervention

Démolition / Nouvelle construction

Localisation

Austin, QC

Date

2024

Photo Credit

Raphaël Thibodeau

Entrepreneur général

Constructions G. Berger

Inspirées par leurs nombreuses années au sein de l’industrie de la mode et du design, les deux clientes de Palissade ont acquis un petit boathouse niché sur un lot étroit et très pentu avec comme projet d’y construire une maison atypique qui serait une manifestation architecturale de leur vision artistique.

 

Situé à Austin entre la route 112 et le lac Orford, la menue construction existante se prolongeait jusqu’à la zone inondable autour du lac. Bien que l’intention fût au départ de rénover le cottage, il a été décidé de reconstruire plus près de la route, pour implanter la nouvelle maison sur un terrain sécuritaire vis-à-vis la crue des eaux.

 

Cette particularité a amené l’idée d’une construction assez opaque et massive sur la route, lui donnant un aspect défensif, une palissade de brique. À l’inverse, une grande porosité de la maison vers le lac était souhaitée pour bénéficier de cette vue immergée dans le paysage riverain. À ces caractéristiques du site se superpose l’orientation du terrain, qui représentait un défi supplémentaire puisque la façade vers la route est orientée au sud, alors que le lac se trouve au nord. C’est pourquoi un bandeau de fenêtre en hauteur a été intégré côté sud afin de bénéficier de cette lumière naturelle dans le vestibule d’entrée et dans les salles de bain. Afin d’amener un éclairage généreux dans le cœur de la maison, un puits de lumière chapeaute le pignon du toit, lui permettant ainsi de se prolonger au-dessus d’une large coursive orientée vers le lac, sans craindre d’assombrir les espaces de vie s’ouvrant sur celle-ci.

 

La maison se présente donc comme un bloc massif en maçonnerie, couronné d’un toit à quatre versants de faible pente et flanqué d’un petit garage détaché, également en maçonnerie. Le choix de la brique comme revêtement a été fait dans une perspective de durabilité mais sert aussi de masse acoustique vis-à-vis la rue, très passante. Conceptuellement, la lourdeur du volume vient l’ancrer dans le site et donne l’impression que le toit, séparé par le bandeau de fenêtre, est en flottement.

 

Le plan est constitué de deux niveaux : le rez-de-chaussée au niveau de la rue et le rez-de-jardin. Les fonctions de services ont été placés côté route alors que les espaces de vie sont tournés vers le lac. Une terrasse a été aménagée à l’ouest, attenante à la cuisine, pour profiter des couchées de soleil. Le mur utile de la cuisine se prolonge dans cette terrasse pour lui donner de l’intimité vis-à-vis de l’entrée de la maison et pour accueillir une cuisine extérieure.

 

À l’est, la chambre des maîtres partage un foyer avec le salon. Elle a peu de vitrage puisque les vis-à-vis avec le bâtiment voisin seraient trop importants, mais un coin vitré permet tout de même de bénéficier de la lumière du soleil levant et de la vue vers le Mont Orford. Au rez-de-jardin, un petit salon et plusieurs chambres à coucher ont été aménagées puisque les propriétaires aiment recevoir.

 

Au niveau chromatique, il était important pour les clientes de s’éloigner du blanc, omniprésent dans les projets d’architecture contemporains. Elles voulaient des matériaux nobles aux tons chauds, beaucoup de superpositions de textures et une ambiance intemporelle. Ainsi, du lambris de bois teint a été installé aux plafonds et du placage de cerisier sur les murs. Les fenêtres cuivrées s’agencent avec les teintes du bois. De la brique beige, la même qu’à l’extérieur, est présente sur le mur de la cuisine dans lequel on retrouve une niche de cabinets aux couleurs taupe. Cette couleur se retrouve également sur les garde-corps intérieur et extérieur. La pierre naturelle a été utilisée pour le foyer, l’îlot de cuisine et les vanités.

 

Le projet Palissade est en résumé un exercice de style qui distille judicieusement les influences artistiques de ses propriétaires pour en faire un tout cohérent, qui sort des sentiers battus. Décoré avec le plus grand soin, gageons que cette maison d’exception saura inspirer autant ses habitants que les nombreux visiteurs qui auront la chance d’y séjourner.

Habitat Sélénite

Habitat Sélénite

Type

Chalet en location

Intervention

Nouvelle construction

Localisation

Eastman, QC

Date

2024

Crédit photo

Raphaël Thibodeau

Entrepreneur général

Construction Espresso

Cuisiniste

À Hauteur d'homme

Certains petits projets ont de grandes ambitions. C’est le cas du gîte Sélénite, un refuge en forêt axé sur la détente et le bien être dans les Cantons-de-l ’est. Les clients, un jeune couple d’auto-constructeurs motivé, désiraient travailler avec des architectes depuis plusieurs années pour concrétiser leur vision alliant architecture écologique, santé globale et expérience de villégiature unique.

 

Un aspect important du projet pour les clients était le désir d’offrir un chalet à la location qui soit accessible universellement, sans lésiner sur la qualité des espaces. En effet, louer une maison de campagne peut s’avérer complexe pour une personne à mobilité réduite ou en situation de handicap. Tous les dégagements, les équipements et le mobilier ont donc été réfléchis pour être praticables et sécuritaires pour le plus grand nombre.

 

Les clients ont d’eux même nommé le projet « sélénite » en référence au minéral cristallin aussi appelé « pierre de lune » auquel on porte des vertus apaisantes. Formellement, il a été décidé assez tôt dans le processus que le gîte aurait un aspect blanc monochrome, pour renforcer l’idée du sélénite et de sa vocation de repos, comme un sanctuaire au milieu de la forêt. Symboliquement, et suivant la forme du terrain, un plan carré a été choisi. Cette forme permettait d’accroître la compacité du projet et de bien distribuer les blocs programmatiques principaux, tout en référençant l’idée d’équilibre et d’harmonie, intrinsèque au programme du lieu.

 

La maisonnette se présente donc comme un cube blanc de 36 pieds par 36 pieds, avec un jeu de toitures en pente s’apparentant à deux cristaux égaux inversés à partir d’un axe central. Quand on s’éloigne du gîte, on aperçoit uniquement ces deux prismes jumeaux qui émergent des rochers avoisinants. Un puits de lumière carré perce chaque ensemble, pour renforcer l’effet de symétrie et de stabilité. Les puits de lumière chapeautent les deux pièces où l’on retrouve un plafond en surhauteur dans le projet, soit la salle de bain et le salon. Le reste de l’entretoit a été judicieusement utilisé pour y ranger plusieurs appareils mécaniques desservant une pléthore d’installations mis à la disposition des usagers pour agrémenter leur séjour. Parmi ceux-ci, on peut compter un circuit hydrothérapeutique complet, dont un bain-vapeur, un sauna, un spa et un bain froid. Une pièce de sel est aussi mise à la disposition des voyageurs, tout comme un système domotique complet contrôlant un éclairage d’ensemble suivant le rythme circadien et permettant de lancer des séances de méditation guidées dans la pièce de son choix.

 

Les clients tenaient à utiliser des matériaux sains et locaux qui résisteraient au passage du temps. C’est pourquoi ils ont opté pour une isolation murale en laine de chanvre. Une cage de faraday autour de la maison bloque également les ondes électromagnétiques pour les personnes atteintes d’électro-sensibilité, toujours dans une démarche d’inclusivité et de santé globale. Les matériaux de finition intérieure sont tous sans COVs et le bois a été privilégié pour les éléments d’ébénisterie du projet. C’est d’ailleurs l’atelier de cuisiniste À Hauteur d’homme qui a imaginé le concept de la cuisine, toujours avec comme ligne directrice l’ergonomie, l’inclusivité et le confort des usagers.

 

L’enveloppe extérieure, sobre et monochrome, est constituée de planches de bois embouvetés, de larges fenêtres et d’un toit métallique. Tous les éléments mécaniques ont également été peints en blanc pour renforcer le concept formel de l’enveloppe.

M3R

M3R

Type

Maison unifamiliale

Intervention

Construction neuve

Localisation

Sutton, QC

Date

2024

Credit photo

Raphaël Thibodeau

Entrepreneur général

Menuiserie Simon Fortin

Le projet de la maison des trois ruisseaux (M3R) s’implante dans la forêt des Cantons-de-l’Est, dans la municipalité de Sutton. La maison est positionnée à proximité de trois magnifiques ruisseaux qui s’entrecroisent sur ce terrain boisé de plus de cinq acres. C’est cette caractéristique morphologique unique qui incite les clients à choisir ce site pour leur demeure permanente.

 

Plusieurs paramètres ont dicté la conception de cette maison habillée de bois rouge, à débuter par le souhait du client de positionner la construction sur un talus descendant en contreplongée sur le croisement des 3 ruisseaux. Cet emplacement a permis entre autres d’encastrer un rez-de-jardin qui donne accès de pleins pieds au terrain végétalisé aux abords des cours d’eau.

 

Ainsi, le projet s’articule en trois volets programmatiques: les espaces de vie au rez-de-chaussée, l’abris auto/atelier et les espaces pour les invités au rez-de-jardin. Le client souhaitait bénéficier d’une entrée d’exception, mettant en valeur le site remarquable du projet. Ainsi, l’accès à la maison se fait le long d’un passage couvert entre l’abri auto/atelier d’un côté et le terrain descendant de l’autre, conciliant ainsi le cadre bâti avec le travail d’aménagement paysager. À l’approche du bâtiment, le visiteur est ainsi amené à apprécier de près les détails constructifs tel le bardage vertical de bois peint rouge écarlate et rythmé par un jeu de baguettes verticales et intercalées. Le choix de la teinte du projet se veut en autre un clin d’œil aux anciens ponts couverts de bois et aux anciennes granges de la région des cantons de l’est qui étaient souvent peintes de cette couleur surnommée « red cedar ».

 

Dans la maison, un vestibule confortable permet d’accéder via un passage linéaire aux quartiers des maîtres ainsi qu’aux espaces de vie. La chambre des maîtres, spacieuse, comprend un espace de méditation avec un coin vitré offrant une vue en surplomb sur les 3 ruisseaux. Un walk-in a été placé en retrait, pour ne pas encombrer visuellement l’espace. La salle de bain principale invite à la contemplation, grâce à un bain encastré le long d’une large fenêtre tournée vers la forêt.

 

Les espaces de vie plutôt sobres dans sa matérialité incitent à la détente et à la contemplation de la nature environnante. Le mobilier intégré en chêne blanc, le plancher en béton poli, ainsi que le bardage de bois au plafond cadrent les percées visuelles sur le paysage feuillu. Un accès largement vitré en coin permet d’accéder à une généreuse terrasse surplombant les trois ruisseaux. Au rez-de-jardin, un studio pour invités a été aménagé, ainsi qu’une salle de massage donnant accès à une petite terrasse discrète.

 

Aux pieds des trois ruisseaux, un chemin sinueux et végétalisé se faufile à travers un léger escarpement jusqu’au seuil de  la maison. Les habitants peuvent ainsi profiter à la fois des bienfaits de l’eau fraiche et des douces sonorités qui en découlent. La maison des trois ruisseaux (M3R) devient un cadre de vie calme et ressourçant pour le couple qui y a élu domicile. Cette demeure intemporelle aux matériaux rustiques s’inscrit ainsi à même l’architecture vernaculaire de la région de l’Estrie tout en déployant un langage architectural contemporain.

La Cime

La Cime

Type

Micro-chalet

Intervention

Construction neuve

Localisation

Sainte-Béatrix, QC

Date

2024

Credit photo

Raphaël Thibodeau

Entrepreneur général

Construction Denis Joly & fils

La Cime est un projet de micro-chalet au cœur de la nature avec comme idée de départ : l’aventure sensorielle. Il s’implante dans le village de Sainte-Béatrix dans Lanaudière, sur un terrain densément boisé offrant une vue en hauteur sur la cime des arbres. La petite habitation borde un important dénivelé de terrain d’environ 100 pieds. Selon la saison et la densité du feuillage, on entrevoit la rivière de la Boule plus loin en contre-bas.

 

Pour des motivations environnementales, le micro-chalet est juché sur une série de pilotis en acier galvanisé afin de réduire l’impact de la construction sur le couvert végétal et pour permettre un écoulement naturel des eaux de ruissellement. Le projet a d’ailleurs reçu une certification LEED OR en plus de répondre aux normes novoclimat, grâce, entre-autre, à une enveloppe plus performante.

 

Construit sur deux niveaux avec une superficie de 498 pi2, le rez-de-chaussée du chalet est perché à 12 pieds du sol. On l’atteint via un escalier en acier galvanisé muni d’un palier intermédiaire. À partir d’une arrivée protégée des intempéries, on accède à la terrasse, au sauna et à l’espace intérieur du micro-chalet. On y retrouve un vestibule, une salle d’eau, une douche hammam et l’unique chambre à coucher. Un escalier nous mène par la suite au deuxième niveau intérieur, comprenant les espaces de vie.

 

Souhaitant susciter une expérience sensorielle unique chez les visiteurs du micro-chalet, la conception du bâtiment fut déterminée par la beauté des points de vue sur la nature environnante. Les espaces de vie tel que le salon, la salle à manger ainsi que la cuisine sont situés en hauteur afin d’amplifier l’effet de lévitation dans la canopée végétale. La fenestration se veut cadrée mais généreuse afin de prendre avantage du panorama. L’expérience ressentie est également magnifiée par l’effet de flottement procuré par l’implantation de l’habitation, à la limite de la pente abrupte du terrain.

 

Le micro-chalet est constitué de 3 zones principales soit; le volume intérieur de deux niveaux; la terrasse en suspension couplée à un bain chaud circulaire et une zone de détente; et finalement le sauna avec sa douche extérieure. Les 3 entités sont reliées par un passage extérieur couvert identifiable en façade par une persienne en latte de bois ajouré. En résulte une zone couverte offrant à la fois un aperçu de la canopée végétale et un accès à l’ensemble des attributs du projet visant le repos et le bien-être.

 

Inspiré par l’architecture des chalets traditionnels, la volumétrie du projet adopte une toiture à double pente couplée à des détails minimalistes : légers débords de toit, coin de façade en transparence et insertion de panneaux de verre surdimensionnés. Du pin de l’ouest prévieilli habille l’ensemble des façades pour unifier les différentes composantes du petit refuge. L’intérieur est également traité de manière homogène avec un lambris de pin blanc aux murs et aux plafonds, une dalle de béton radiante polie au diamant, du mobilier intégré en contreplaqué et un filet de cordes tressées en guise de hamac au-dessus de la montée d’escalier.

 

Malgré la pluralité des lieux et expériences spatiales confinés dans un espace restreint, un climat de tranquillité et de simplicité se dégage de l’ensemble. C’est ce dépouillement qui permet de laisser toute la place à la détente et à la cime des arbres.

 

_naturehumaine
900 rue Gilford
Montreal, QC, H2J 1P2
T: 514 273 6316