Le projet consiste en la transformation d’un duplex montréalais en résidence unifamiliale. Le parti architectural s’articule autour d’un nouvel escalier reliant la portion conservée du bâtiment à l’agrandissement côté cour.

Monochrome, la nouvelle façade arrière est généreusement vitrée. De part et d’autre, deux pilastres de maçonnerie l’encadrent et accentuent la relation au jardin en se prolongeant à l’intérieur de l’espace de vie. La transition conceptuelle entre le nouveau et l’existant s’exprime par la matérialité du nouvel escalier. Le revêtement en contreplaqué d’érable et l’acier perforé peint blanc se distinguent des boiseries d’origine du bâtiment existant.

L’ajout se caractérise par une séquence d’espaces qui gravitent autour de la salle à manger en double hauteur. Le degré d’intimité est modulé selon l’usage. Au rez-de-chaussée, une banquette devient un espace contemplatif prolongeant l’espace intérieur. À l’étage, la salle de yoga, ouverte vers le jardin est baignée de lumière naturelle. La chambre des maitres se place en recul avec un balcon muni d’une paroi de lames d’acier filtrant les vues sur le voisinage.

Tels des vases communicants, les différents seuils caractérisent les nouvelles pièces de la maison. Intimes ou plus ouverts, ils permettent une variété d’expériences et de possibilités à l’occupant.